Crise économique en Afrique du Nord : politiques économiques de relance et incertitudes économiques : Cas de la Tunisie
Introduction
Les pays d’Afrique du Nord, notamment la Tunisie et l’Egypte ont succombé suite aux événements du « printemps arabe » à une crise économique conjoncturelle mais chronique. Pour le cas tunisien qui nous intéresse, si le gouvernement tunisien ne prenne pas les dispositions et les mesures nécessaires afin de cerner les causes et les effets de cette crise, cette dernière pourrait durer. Lesdites mesures s’apparentent à des politiques économiques structurelles ou spécifiques. Le gouvernement tunisien aura ainsi à traiter la problématique suivante : Quelles politiques économiques à entreprendre au niveau de l’économie tunisienne afin de la relancer sur la voie de la croissance et du développement économiques compte tenu des incertitudes domestiques et internationales ?
La bipolarisation politique est elle bénéfique ?
Écrit par Wassim Ben SalahEn fait cette problématique n’est pas évidente à répondre, car on pourrais imaginer plusieurs sous questions sans pour autant trouver remède à notre douleur … : La bipolarisation est elle meilleure que la monopolarisation ? La bipolarisation est elle meilleure que la polypolarisation ? Et dans quel contexte temporel et géostratégique ?
La main invisible du marché est elle toujours invisible ?
La main invisible du marché dont Adam Smith en fait allusion dans son ouvrage très connu “Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations” mais aussi “la main invisible de Jupiter” dans “History of Astronomy” est aujourd’hui est l’une des métaphores les plus connues et mystifiées du libéralisme économique.
Le dilemme stratégique en matière d’attractivité aux IDE par l’économie tunisienne
La stratégie de développement des pays en développement s’est caractérisée au cours des années 1960 et 1980 par une déconnexion par rapport à l’économie mondiale et essentiellement par une politique d’industrialisation planifiée et autonome axée sur la demande du marché local. La priorité accordée aujourd’hui à l’attractivité montre le changement de politique industrielle vers l’adhésion au libéralisme économique et à l’ouverture progressive sur l’économie mondiale. Les pays du Maghreb ne font pas partie des « pays cœur » (Core countries) qui ont été définis par la réception de leur économie de plus d’un milliards de dollars d’IDE par an. La difficulté est non seulement de figurer sur cette liste restreinte, mais également d’y rester.
Politique de privatisation optimale pour les PSEM : Analyse comparative avec les pays en transition de l’ Europe de l’Est , Cas de la Tunisie
De part les caractéristiques structurelles des économies des PSEM et leur degré relatif de libéralisation économique, certains pays des PSEM ont engagé des programmes ambitieux de privatisation depuis plus d’une décennie, dans un objectif de :
- Restructurer les économies nationales par la promotion d’un environnement économique national plus concurrentiel ;
- Attirer les investissements directs étrangers, forme privilégiée alternative d’entrée de capitaux à moyen et long terme, et jugés jusqu’à maintenant insuffisants pour faire réussir la politique de libéralisation économique et d’insertion dans l’économie globalisée.