Ceteris paribus
Dans le domaine économique le monopole est très critiqué et réprimandé par les penseurs économiques libéraux. Du côté des écrits politiques, les choses semblent pencher du même côté. En effet, la concentration du capital se comporte comme la concentration du pouvoir (à cause aussi des vases communiquants). D’autre part, le règne du philosophe de Planton et la concurence pure et partfaite n’existent que dans nos têtes. Les analyses deviennent plus nuancées pour la bipolarisation (existant dans certains pays développés) et la polypolarisation/effritement , et la question tardent à être tranchée dans les paroles et dans les actes…
Dans le cas d’entente, entre les deux partis dominants (duopole), dans les pays en développement ces derniers se comporteraient comme un seul (comme un monopole en économie). Le raisonnement peut être réitéré pour le cas d’un nombre restreint de partis avec de grandes barrières à l’entrée dans la scène politique et aussi de grandes barrières à la sortie également.
Alliance ou compétition
En d’autre termes, il y aurait pour chaque parti deux choix vis à vis des autres :
- Alliance (choc mou)
- ou compétition (succession de chocs élastiques)
“Cheating and deception”
La deuxième décision est la suivante :
- Faut-t-il se conformer aux règles “rules”, dans le cas politique (la constitution, les coutumes de la classe politique, …)
- Ou au contraire les enfreindre lorsque le risque de punition (par l’électorat, la classe politique, …) est faible ou à faible probabilité.
Dans le cas des grandes démocraties, le nombre de mandats est quasi infini, en d’autre termes la tendance vers le despotisme est relativement très réduite. Dans les pays en développement, la tentation vers le despotisme est plus grande car elle est comme ci-dessus expliqué.
Pour décortiquer encore plus la question, essayons de décrire :
- Les barrières à l’entrée à la scène politique
- Les barrières de sortie de la scène politique
- Les règles (rules).
- Comment enfreindre les règles ?
- Décrire les situations de contact politique (choc mou, choc explosif ou énergétique, choc élastique, etc …)
- Et finalement modeler le comportement de l’environnement ou du “reste du monde”.
