Les journées passent
et repassent les impasses
les vents du Nord glacent
tous les moments de grâce...

Sirènes de l'oubli
les larmes sur ton visage
mon corps meurt
à chaque fois
à chaque seconde
où tu tournes la page

Ne lit pas les poèmes
que crache ma douleur
ne sent pas la passion
qui m'inonde dans les pleurs

Au nom des jours
qui ne reviennent jamais
au nom du triangle des Bermudes
des belles choses sans prélude

Au nom de mon cœur
qui n'a cessé de battre
pour toi, pour mon pays
ma tendre patrie
soumise aux cinq marâtres

Le destin planifié
me contraint à mourir
à petit feu
à enfoncer le couteau
dans mon cœur
doucement, fermement
comme dans les écrans d'horreur
en me demandant si souvent
si j'allais bien
si j'allais gagner le jeu ...