Mine de rien
J’ai fini de décorer le sapin
de bien attaché les guirlandes
et d’empaqueter les offrandes
pour mon cher et fidèle voisin

Bien que ne suivant guère son chemin
et ne prenant jamais sa route
où se nourrissent ses lapins
ma tolérance l’emporte

Son amitié me guide
et efface toutes mes rides
nos moments partagés m’exhortent
récupèrent avec délicatesse
les malentendus de toutes sortes
Nul ne peut marcher seul
dans ce labyrinthe maudit
Qu’est notre misérable existence
et pathétique vie

Sahara ou Sibérie
ne figurent que dans nos cœurs
Engourdis, ensevelis
par de longues journées de labeur
Pourquoi m’enivrer à mort
par un froid si glacial
ou une maudite chaleur
lorsqu’il est sain et plus utile
de partager le fardeau
Intelligence oblige
Et ne peuvent s’y abstenir
que les vilains et les sots