La vie d’artiste
me culbute, me chiffonne
comme si j’étais à Paris
à Londres ou à Rome

Je défriche mes pinceaux
mes notes et mes vers
car la beauté comme la vérité
personne ne peut la faire taire

La vie d’artiste n’est pas chose aisée
Elle ne peut qu’être offusquée
Elle pose beaucoup de questions
à Da Vinci et Michel-Ange
une vie débridée
que les insensibles arrangent

A force de ne pas sentir
l’artiste s’ouvre les veines
pour faire boire les vampires
son sang de miel d’Athènes
l’augure de ses soupirs
le panorama de Carthagène