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Je suis rongé par l’ennui
comme une torche enflammée
tout au fond de mon existence
Il brûle à feu doux mon sang
Ainsi chaque jour
je me sens moins vivant !

L’ennui du vilain et du merveilleux passé
celui des contes de fées
de Blanche neige, d’Astarté
Mais encore plus de l’ogre affamé
Comme une fosse calamiteuse
une cabine maléfique
Ma vie escamotée
est assaillie par l’au-delà
Elle défie le beau, le logique
Que reste-il alors
de mon existence ludique

Je suis rongé par l’ennui
encore, toujours
Il éparpille mes efforts
et détruit ma destinée
Mille et une nuit passent
polies de la haine et de la honte et pourtant
Je suis attiré
par les peintres maudits
les ballerines aux jambes fines
Les lilas de Montmartre
ou la Russie de Pouchkine

Je rêve de longer
les fleuves de Tennessee Williams
d’être un héros de Tolkien
mais héla l’ennui me propulse
dans les déserts lointains
dans les dunes infinies
Et je me vois enfin
me ramasser en miettes
comme du sable indésiré
ou une destinée mal faite

Car l’ennui comme la mort
passe sans laisser de traces
et je me retrouve enfin
mort respirant le bitume
auteur banni, haï
Ecrivain sans plume

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