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Extrait de mon livre "Union Pour la Méditerranée : Intégration économique et attractivité de la Tunisie aux investissements directs étrangers"

Le déroulement et l’évolution du processus de transition démocratique suite aux évènements du printemps arabe a affecté gravement la situation économique et sécuritaire au sud de la méditerranée.

Plusieurs scénarios peuvent survenir pour la transition démocratique en Tunisie. Un scénario démocratique possible, un scénario totalitaire probable, et un scénario politique oligarchique très réaliste. La crise d’endettement a affecté les pays méditerranéens du nord. La réaction des partenaires européens et internationaux à ces évènements est soutenue et immédiate mais en deçà des attentes d’économies qui nécessiterait des « Plan Marshall » pour les stabiliser et les remettre sur les rails de la croissance et du développement économique.

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Extrait de mon livre "Attractivité de l'économie tunisienne aux investissements directs étrangers"

Il ressort de tout ce qui précède que la décennie des années 1990 a été caractérisée par la recrudescence des politiques d’ajustements structurels au niveau des PED, en général, et des PSEM en particulier, et ce, en vue d’amorcer la croissance économique via l’ouverture sur l’extérieur et la consolidation du rôle du secteur privé dans le développement. Ces politiques économiques ont visé également l’attraction des IDE afin de financer la croissance et le développement et de faciliter le décollage économique.

Néanmoins, le volume des IDE, leur mix sectoriel, leur intensité capitalistique et technologique et leur impact sur l’emploi ont été jugés en deçà des attentes des PSEM, la Tunisie entre autres, malgré la performance relativement meilleure de cette dernière au niveau du groupe, d’où l’émergence de la problématique suivante :

Est-ce que l’attractivité réduite, de facto de l’économie tunisienne aux IDE est  stricto sensu structurelle ?
Dans ce cas, y a-t-il un potentiel d’attractivité latent ?
Comment consolider, développer et concrétiser ce potentiel d’attractivité ? 

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Extrait de mon livre "Union Pour la Méditerranée : Intégration économique et attractivité de la Tunisie aux investissements directs étrangers"

Créé en juillet 2008, à l’initiative de l’Ex-Président français M. Nicolas Sarkozy, l’Union Pour la Méditerranée (UPM) a été considérée pour certains comme une continuité du processus de Barcelone, et un axe nouveau de la politique étrangère européenne, notamment française. En dépit du fait que le processus tout entier butte sur des obstacles à la fois politiques et économiques majeurs, il demeure à moyen et long terme un processus d’intégration économique régional viable pour deux raisons principales.

La première est inhérente aux développements politiques relatifs à l’intégration des Pays de l’Europe Centrale et Orientale (PECO) dans l’Union Européenne, ce qui a fait déplacer le poids politico-économique de l’Union Européenne progressivement plus à l’Est. Néanmoins, l’espace géostratégique de la francophonie place la France au cœur du processus d’intégration méditerranéen.

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Extrait de mon livre "Attractivité de l'économie tunisienne aux investissements directs étrangers"

L’analyse des flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans le monde, présente de nos jours, un intérêt majeur pour au moins deux raisons essentielles.

La première est la rareté relative des ressources à la fois publiques et privées pour le financement de la croissance, même dans les pays développés, et ceci à cause de la faiblesse relative de l’épargne intérieure surtout dans les pays en développement, la sélectivité croissante du système international quant au financement du développement et une contraction des apports financiers du système bancaire international aux états et entreprises des pays  en développement.

La deuxième raison est la mondialisation de l’économie qui s’est  traduite par une intensification des IDE, une accélération des échanges de biens et services et l’essor des marchés financiers.  Ceci a renforcé le rôle des organisations gouvernementales et non gouvernementales à caractère international, à savoir la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) dans l’encadrement des négociations, l’harmonisation des politiques économiques et le financement du développement.

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