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Les éléphants d’Hannibal
marchent toujours
enclin à accepter
tant soi peu leurs destins

Ils n’ont rien oublié
bien au contraire
Ils marchent encore et encore
par-dessus les montagnes

Ils marchent, ils foncent
Alors, pourquoi n’avons-nous
aucune réponse
à ce qui nous sommes
à qui ils étaient en somme

Ces petites bêtes ne sont pas
si bêtes que cela
ils marchent
quittant l’arche
depuis bien longtemps
et de bien loin
Les voilà
C’est la vie qui survient
et à la mort qu’on succombe enfin !

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